Avant Caligari : 1914-1919
1914
Arme Eva, réalisé avec A. Berger
1915
Die Konservenbraut
1916
Die Liebesbrief der königin
Der mann im spiegel
Die Raüberbraut
Das wandernde licht
1918
Gefangene seele (L'âme emprisonnée) de Rudolf Biebrach
Messter-Film
Film que Wiene n'a pas réalisé mais dont il aurait signé le scénario (si nous avons bien saisi).
Avec :
Henny Porten : Violetta
Le médecin Stefan Reiner est appelé au chevet d'une jeune femme, Violetta. Celle-ci est plongée dans une sorte de sommeil hypnotique. Restée seule un moment avec Reiner, elle lui demande de la protéger de l'homme avec qui elle vit, et singulièrement de son regard. Il semble en effet que, par le truchement de ses yeux, l'individu la tienne en son pouvoir, si bien qu'elle lui obéit en tout, malgré elle.
Quelques jours plus tard, Reiner tente de l'aider à s'échapper, mais ils échouent.
Reiner perd de vue le couple mystérieux, qui a déménagé subitement.
Un jour, Violetta essaie de se libérer en tirant au pistolet sur le portrait de son tyran. Ce dernier rentré, elle braque l'arme sur lui, mais tout se passe comme s'il la voyait alors qu'elle est dans son dos. Il se concentre et la dompte mentalement : elle abaisse son pistolet.
Plus tard, l'hypnotiste produit Violetta dans un salon : il montre au public qu'il peut lui faire faire ce qu'il veut. La police arrive, à la recherche du monsieur, en fait le faux baron Nikolaus Van Groot, escroc notoire. Il s'enfuit et l'on perd sa trace.
Violetta est maintenant libérée de son emprise.
Elle reprend contact avec Reiner.
Leur amour se développe.
Ils vivent ensemble et leur mariage est décidé.
La veille du grand jour, Violetta reçoit une lettre de Van Groot. Il lui ordonne de le rejoindre à tel endroit. A nouveau en son pouvoir, elle se rend au rendez-vous. Là, rôde un bonhomme louche.
Reiner trouve la lettre et part à l'endroit indiqué. Il y trouve le "baron", mort assassiné. Il ramène Violetta à la maison. Il lui fait jurer d'oublier cette affaire, de ne pas contacter la police.
Mais, le journal annonce que, pour ce meurtre, un suspect a été arrêté. Certaine d'avoir tué Van Groot, Violetta désire se dénoncer pour éviter la condamnation de celui qu'elle pense innocent. Reiner l'en dissuade, affirmant que l'individu ne sera pas condamné.
Ils assistent au procès. Violetta se lève, prête à s'auto-accuser. Cela provoque un quiproquo : car l'accusé, qui est bien coupable - c'était lui qui rôdait le jour du rendez-vous - croit que la jeune femme s'apprête à témoigner contre lui, l'ayant aperçu ce fameux jour. Aussi avoue-t-il.
C'est ainsi que l'innocence de Violetta est établie.
Elle et Stefan peuvent enfin vivre heureux.
source : copie projetée à la cinémathèque française le 21 avril 2008. Presque entièrement teintée.
1919
Ein gefährliches spiel
1919 : Caligari
Das cabinet des Dr. Caligari (Le cabinet du docteur Caligari)
Pour le résumé et deux extraits de Caligari, cliquez ICI
Dans la lignée de Caligari
1920
Die drei tänze der Mary Wilford
Genuine
La femme représentée par un peintre sur l'un de ses tableaux, s'anime ...
Ce film ne saurait être négligé. Le thème de la femme au portrait a une grande importance. On le retrouve, entre autres, chez Hitchcock (dans Vertigo par exemple); chez Fritz Lang (ne citons que La femme au portrait); ou encore dans le cinéma américain des années 40, comme le montre le film d'Otto Preminger Laura.
Die nacht der Königin Isabeau
Die rache einer frau
1921
Höllische nacht
Das Spiel mit dem feuer, film réalisé avec Kroll
1922
Salomé
Tragikomödie
1923
INRI
Der türmer von St-Stefan
Der Puppenmacher von KiangNing
1923 : Raskolnikov
L'un des films les plus connus de Wiene. Un homme qui a commis un crime est rongé de remords et n'attend plus que le châtiment. On aura compris qu'il s'agit de ce qu'il est convenu d'appeler une adaptation à partir d'une oeuvre littéraire.
1925
Orlac's hände (Les mains d'Orlac)
Production : PAN - Film AG Wien
Autriche
Scénario : Ludwig Nerz
Photographie : Günther Krampf, Hans Androschin
Décors : Stefan Wessely
Avec :
Conrad Veidt : le pianiste Paul Orlac
Sorina : Yvonne Orlac, la femme de Paul Orlac
Fritz Kortner : Nera, qui se fait passer pour Vasseur
Strassny : le père d'Orlac
Paul Askonas : le servant
Gartellieri : Regine
Komma : docteur Serral
Le pianiste Paul Orlac fait partie des passagers victimes d'une collision entre deux trains.
On lui greffe les mains d'une personne qui vient de décéder. A l'hôpital, il aperçoit un mystérieux individu qui l'observe. Puis, un matin, il trouve sur sa couverture de lit un message l'informant qu'on lui a greffé les mains d'un autre.
De retour chez lui, il tente de jouer du piano : le résultat est catastrophique.
Il a appris que ses nouvelles mains seraient celles d'un certain Vasseur, criminel condamné et exécuté. Dès lors, il lui semble que ces organes sont dotés d'une vie propre, d'une volonté autonome. D'autant qu'ayant trouvé chez lui le même poignard que celui dont se servait Vasseur - avec une croix sur le manche - il en vient à mimer, comme malgré lui, le geste de poignarder.
Il supplie le chirurgien de lui enlever les mains, en vain.
Comme il ne peut plus gagner sa vie en exerçant son talent, lui et sa femme sont de plus en plus gênés financièrement. Les huissiers s'impatientent. L'épouse se rend chez le père de Paul, qui est riche. Il refuse d'aider son fils, qu'il déclare haïr. La domestique des Orlac suggère à madame que monsieur aille lui-même parler à son géniteur. Ce faisant, elle exécute les ordres de l'individu qui observait Orlac à l'hôpital.
Paul va chez son père : il le découvre mort, avec le couteau à la croix planté dans le corps. Il prévient la police, qui découvre les empreintes digitales de ... Vasseur.
Dans la rue, Orlac est suivi, puis abordé, par le mystérieux individu. Celui-ci prétend être ... Vasseur, à qui on aurait greffé une tête (la sienne ?) après son exécution. Il arbore des prothèses aux avant-bras et lance à Orlac quelque chose comme : "Vous avez mes mains". Il accuse le pianiste d'avoir tué son géniteur, ajoutant que, même si ce n'est pas le cas, il ne pourra pas le prouver. Il exige une forte somme, qu'Orlac n'aura qu'à prélever sur son héritage.
Paul raconte tout à sa femme. Elle le décide à contacter la police. Les agents recommandent à l'artiste de remettre la somme, au lieu et à l'heure convenus avec "Vasseur". Au bon moment, ils surgissent, prenant ledit "Vasseur" en flagrant délit. Ils reconnaissent en lui un certain Néra, escroc notoire. Ils ôtent ses "prothèses" : elles recouvraient des avant-bras et des mains parfaitement normaux; pas la moindre amputation. Néra concède avoir abusé Orlac. Cependant, il maintient que ce dernier a bien assassiné son père. Mais l'épouse d'Orlac arrive avec la domestique. Celle-ci se rebelle enfin contre Néra, qui l'utilisait. Elle confesse que c'est lui qui a liquidé le géniteur du pianiste; et qu'il a usé de gants en caoutchouc sur lesquels est, en quelque sorte, moulée l'empreinte des doigts de Vasseur.
Orlac caresse les cheveux de sa femme, dernières images du film.
Observations : nous n'avons pas lu le livre, mais, dans le film, il semble que quelque chose ne soit pas clair : quand le "vrai" Vasseur est-il mort ?
Orlac's hände (Les mains d'Orlac)
Production : PAN - Film AG Wien
Autriche
Scénario : Ludwig Nerz
Photographie : Günther Krampf, Hans Androschin
Décors : Stefan Wessely
Avec :
Conrad Veidt : le pianiste Paul Orlac
Sorina : Yvonne Orlac, la femme de Paul Orlac
Fritz Kortner : Nera, qui se fait passer pour Vasseur
Strassny : le père d'Orlac
Paul Askonas : le servant
Gartellieri : Regine
Komma : docteur Serral
Le pianiste Paul Orlac fait partie des passagers victimes d'une collision entre deux trains.
On lui greffe les mains d'une personne qui vient de décéder. A l'hôpital, il aperçoit un mystérieux individu qui l'observe. Puis, un matin, il trouve sur sa couverture de lit un message l'informant qu'on lui a greffé les mains d'un autre.
De retour chez lui, il tente de jouer du piano : le résultat est catastrophique.
Il a appris que ses nouvelles mains seraient celles d'un certain Vasseur, criminel condamné et exécuté. Dès lors, il lui semble que ces organes sont dotés d'une vie propre, d'une volonté autonome. D'autant qu'ayant trouvé chez lui le même poignard que celui dont se servait Vasseur - avec une croix sur le manche - il en vient à mimer, comme malgré lui, le geste de poignarder.
Il supplie le chirurgien de lui enlever les mains, en vain.
Comme il ne peut plus gagner sa vie en exerçant son talent, lui et sa femme sont de plus en plus gênés financièrement. Les huissiers s'impatientent. L'épouse se rend chez le père de Paul, qui est riche. Il refuse d'aider son fils, qu'il déclare haïr. La domestique des Orlac suggère à madame que monsieur aille lui-même parler à son géniteur. Ce faisant, elle exécute les ordres de l'individu qui observait Orlac à l'hôpital.
Paul va chez son père : il le découvre mort, avec le couteau à la croix planté dans le corps. Il prévient la police, qui découvre les empreintes digitales de ... Vasseur.
Dans la rue, Orlac est suivi, puis abordé, par le mystérieux individu. Celui-ci prétend être ... Vasseur, à qui on aurait greffé une tête (la sienne ?) après son exécution. Il arbore des prothèses aux avant-bras et lance à Orlac quelque chose comme : "Vous avez mes mains". Il accuse le pianiste d'avoir tué son géniteur, ajoutant que, même si ce n'est pas le cas, il ne pourra pas le prouver. Il exige une forte somme, qu'Orlac n'aura qu'à prélever sur son héritage.
Paul raconte tout à sa femme. Elle le décide à contacter la police. Les agents recommandent à l'artiste de remettre la somme, au lieu et à l'heure convenus avec "Vasseur". Au bon moment, ils surgissent, prenant ledit "Vasseur" en flagrant délit. Ils reconnaissent en lui un certain Néra, escroc notoire. Ils ôtent ses "prothèses" : elles recouvraient des avant-bras et des mains parfaitement normaux; pas la moindre amputation. Néra concède avoir abusé Orlac. Cependant, il maintient que ce dernier a bien assassiné son père. Mais l'épouse d'Orlac arrive avec la domestique. Celle-ci se rebelle enfin contre Néra, qui l'utilisait. Elle confesse que c'est lui qui a liquidé le géniteur du pianiste; et qu'il a usé de gants en caoutchouc sur lesquels est, en quelque sorte, moulée l'empreinte des doigts de Vasseur.
Orlac caresse les cheveux de sa femme, dernières images du film.
Observations : nous n'avons pas lu le livre, mais, dans le film, il semble que quelque chose ne soit pas clair : quand le "vrai" Vasseur est-il mort ?
Jusqu'à l'avènement du nazisme : 1925-1934
1925
Der rosenkavalier (Le chevalier à la rose)
Ce serait un film autrichien.
Production: Pan-Film AG
Image: Hans Androschin, Hans Theyer et Ludwig Schaschek
Scénario : Robert Wiene, Louis Nerz et Hugo von Hofmannsthal
Musique: Richard Strauss
Costumes : Hans Rouc, Alfred Roller et Stefan Wessely
Maquillage : Ludwig Rudlof
Avec:
Huguette Duflos : la comtesse Marie-Thérèse de Werdenberg
Carmen Cartellieri : Annina
Paul Hartmann
Jaque Catelain : Octavien
Michael Bohnen : le baron Ochs auf Lerchenau
Elly Felicie Berger : Sophie
Friedrich Feher : Valzacchi
Pour notre entretien avec Huguette Duflos à propos du Chevalier à la rose, cliquez ICI
Pension Groonen
1926
Der gardeoffizier
Die Königin vom Moulin-Rouge
Die berühmte frau
1927
Die geliebte
1928
Die frau auf der folter
Die grosse Abenteurerin
Leontinnes Ehemänner
Unfug der liebe (Les farces de l'amour)
1930
Der andere (Le procureur Hallers)
1931
Panik in Chikago
Der liebesexpress
1934
Polizeiakte 909 (Dossier 909)
Eine nacht in Venedig (Une nuit à Venise)
Der rosenkavalier (Le chevalier à la rose)
Ce serait un film autrichien.
Production: Pan-Film AG
Image: Hans Androschin, Hans Theyer et Ludwig Schaschek
Scénario : Robert Wiene, Louis Nerz et Hugo von Hofmannsthal
Musique: Richard Strauss
Costumes : Hans Rouc, Alfred Roller et Stefan Wessely
Maquillage : Ludwig Rudlof
Avec:
Huguette Duflos : la comtesse Marie-Thérèse de Werdenberg
Carmen Cartellieri : Annina
Paul Hartmann
Jaque Catelain : Octavien
Michael Bohnen : le baron Ochs auf Lerchenau
Elly Felicie Berger : Sophie
Friedrich Feher : Valzacchi
Pour notre entretien avec Huguette Duflos à propos du Chevalier à la rose, cliquez ICI
Pension Groonen
1926
Der gardeoffizier
Die Königin vom Moulin-Rouge
Die berühmte frau
1927
Die geliebte
1928
Die frau auf der folter
Die grosse Abenteurerin
Leontinnes Ehemänner
Unfug der liebe (Les farces de l'amour)
1930
Der andere (Le procureur Hallers)
1931
Panik in Chikago
Der liebesexpress
1934
Polizeiakte 909 (Dossier 909)
Eine nacht in Venedig (Une nuit à Venise)
1938 : un film français terminé par Siodmak
1938
Ultimatum, film achevé par le réalisateur Robert Siodmak
Ultimatum, film achevé par le réalisateur Robert Siodmak