Technicolor dans le cinéma

A l'origine, Technicolor est une société américaine fondée en 1915. Elle invente des procédés de cinéma couleur.


Dès l'époque du cinéma muet, existe le Technicolor dit bichrome (basé sur deux couleurs primaires). Ce procédé a été utilisé, par exemple, pour plusieurs séquences du film américain Redskin (1929), de Victor Schertzinger.


Au début des années 30, est mis au point le Technicolor trichrome, utilisant les trois couleurs primaires : rouge, vert et bleu. Le premier long métrage de fiction en Technicolor trichrome serait Becky Sharp (1935) de Rouben Mamoulian.

The adventures of Robin Hood (Les aventures de Robin des Bois, 1938), de Michael Curtiz et William Keighley, est l'une des réussites du Technicolor


Gone with the wind (Autant en emporte le vent, 1939), de Victor Fleming, est aussi un bel exemple de ce que pouvait le Technicolor :

à l'évidence, le générique a notamment pour fonction de présenter une palette de ses possibilités : Gone with the wind (Autant en emporte le vent, 1939), de Victor Fleming

Gone with the wind (Autant en emporte le vent, 1939), de Victor Fleming : l'incendie d'Atlanta est resté un morceau de bravoure

Gone with the wind (Autant en emporte le vent, 1939), de Victor Fleming : la fin de la première partie, pour le plaisir aussi de revoir la grande Vivien Leigh




Comme Technicolor des années 1940, citons par exemple Blood and sand (Arènes sanglantes, 1941) de Rouben Mamoulian



Le Technicolor a également accompagné les développements du western, singulièrement dans les années 1950.

Voici par exemple le début de Shane (L'homme des vallées perdues, 1953) de George Stevens


Autre western américain de 1953 en Technicolor :

Escape from Fort Bravo (Fort Bravo, 1953) de John Sturges


Autre western en Technicolor :

The hanging tree (La colline des potences, 1959) de Delmer Daves


Encore un western en Technicolor :

The far country (Je suis un aventurier, 1954) d'Anthony Mann



Comme autre exemple de film tourné en Technicolor, nous avons choisi un extrait de West side story (1961), de Robert Wise et Jerome Robbins (ci-dessus).


Encore un exemple de Technicolor : Les oiseaux, d'Alfred Hitchcock


Autre film musical en Technicolor : Give a girl a break (Donnez-lui une chance, 1954) de Stanley Donen



Le Technicolor a aussi accompagné les développements de la science-fiction : voici un extrait de La chose, film signé John Carpenter



Blade runner (1982) de Ridley Scott, est également en Technicolor



Technicolor encore pour The war of the worlds (La guerre des mondes, 1953) de Byron Haskin


Technicolor également pour un film de science-fiction de la 20th Century Fox des années 1960 :

Fantastic voyage (Le voyage fantastique, 1966) de Richard Fleischer


Technicolor également pour Duel (1971) de Steven Spielberg


Technicolor aussi pour le film-catastrophe :

voici par exemple Le jour d'après (2004) de Roland Emmerich



Technicolor encore pour le film policier :

American gangster (2007) de Ridley Scott


Young Sherlock Holmes (Le secret de la pyramide, 1985) de Barry Levinson

Pour un autre film de Robert Wise, réalisateur de West side story :

Tribute to a bad man (La loi de la prairie, 1956) : le début



Technicolor fut utilisé également pour le film de pirates :

voici par exemple un extrait de L'île au trésor (1950) de Byron Haskin


Le Technicolor peut être combiné avec un procédé de grand écran, le CinemaScope.

Voici par exemple Knights of The Round Table (Les Chevaliers de La Table Ronde, 1953) de Richard Thorpe

Egalement en Technicolor : Ivanhoe (1952), autre film de Richard Thorpe, avec lequel le film Les chevaliers de la Table Ronde forme comme un diptyque


Technicolor n'a pas été utilisé seulement pour des films américains.

Par exemple, French cancan (1955), film français de Jean Renoir, est en Technicolor


Egalement en Technicolor, le film franco-italien Les aventures d'Arsène Lupin (1957) de Jacques Becker


Egalement en Technicolor, un film britannique des années 1960 :

A study in terror (Sherlock Holmes contre Jack l'éventreur, 1965) de James Hill


Egalement en Technicolor, un film policier britannique des années 1980 :

The mirror crack'd (Le miroir se brisa, 1980) de Guy Hamilton



A titre de comparaison, voici un film, non pas en Technicolor, mais en Eastmancolor :

1 homme de trop (1967) de Costa-Gavras


Autre film en Eastmancolor :

Plein soleil (1960) de René Clément


Des films en DeLuxe :

Le Seigneur des anneaux : La communauté de l'anneau (2001) de Peter Jackson

The Lord of the Rings: The Two Towers (Le Seigneur des anneaux : Les deux tours, 2002) de Peter Jackson



Voici un film en Technicolor et Deluxe :

Oblivion (2013) de Joseph Kosinski


Le Technicolor peut être utilisé pour des films qui ne relèvent pas du grand spectacle :

voir par exemple Petit paysan (2017) de Hubert Charuel