b[Il y a caméra subjective quand l'image est celle que voit l'un des personnages de l'histoire racontée.
Par exemple, un homme regarde un arbre. Comme il est saoul, il le perçoit double. Le cinéaste peut choisir de passer en caméra subjective et de nous montrer l'arbre double. Ainsi, nous voyons en quelque sorte par les yeux de l'homme ivre.
Autre exemple : dans [Frau Im Mond (La femme sur la Lune, 1929) de Fritz Lang]url: https://www.eclairages.eu/Frau-Im-Mond-La-femme-sur-la-Lune-1929-de-Fritz-Lang-la-fusee-decolle_a1522.html?preview=1 , la perception de la femme se trouble. Pour rendre cela sensible, Fritz Lang nous fait voir ce que perçoit l'héroïne. Nous avons alors une image floue.
Pour avoir une bonne idée de ce qu'est la caméra subjective, on pourra visionner un polar américain de Robert Montgomery entièrement filmé selon ce procédé :
Lady in the lake (La dame du lac, 1946)
Tout ce qui survient à l'écran est ce que voit le personnage principal. Celui-ci n'apparaît donc jamais, sauf lorsqu'il se regarde en un miroir, ainsi que dans le prologue et l'épilogue.
Dans un autre film noir, c'est la première partie qui est filmée en caméra subjective :
Dark passage (Les passagers de la nuit, 1947) de Delmer Daves
Autre exemple de caméra subjective dans les premières minutes d'un film de Rouben Mamoulian : Doctor Jekyll and Mister Hyde (1931) : certaines scènes sont appréhendées du point de vue de Jekyll.
De même, au début du film Halloween (1978) de John Carpenter (notre extrait ci-dessous), nous sommes en quelque sorte à la place du meurtrier. C'est seulement vers la fin du prologue que nous le voyons de l'extérieur et découvrons avec horreur qui il est.
Fiche du film Halloween (1978) de John Carpenter
C'est encore un meurtre qui est montré en caméra subjective au début de L'assassin habite au 21 (1942) de Clouzot. Si bien que, là aussi, le spectateur se retrouve, en quelque sorte, dans la peau du meurtrier : L'assassin habite au 21, de Cloutot
Par exemple, un homme regarde un arbre. Comme il est saoul, il le perçoit double. Le cinéaste peut choisir de passer en caméra subjective et de nous montrer l'arbre double. Ainsi, nous voyons en quelque sorte par les yeux de l'homme ivre.
Autre exemple : dans [Frau Im Mond (La femme sur la Lune, 1929) de Fritz Lang]url: https://www.eclairages.eu/Frau-Im-Mond-La-femme-sur-la-Lune-1929-de-Fritz-Lang-la-fusee-decolle_a1522.html?preview=1 , la perception de la femme se trouble. Pour rendre cela sensible, Fritz Lang nous fait voir ce que perçoit l'héroïne. Nous avons alors une image floue.
Pour avoir une bonne idée de ce qu'est la caméra subjective, on pourra visionner un polar américain de Robert Montgomery entièrement filmé selon ce procédé :
Lady in the lake (La dame du lac, 1946)
Tout ce qui survient à l'écran est ce que voit le personnage principal. Celui-ci n'apparaît donc jamais, sauf lorsqu'il se regarde en un miroir, ainsi que dans le prologue et l'épilogue.
Dans un autre film noir, c'est la première partie qui est filmée en caméra subjective :
Dark passage (Les passagers de la nuit, 1947) de Delmer Daves
Autre exemple de caméra subjective dans les premières minutes d'un film de Rouben Mamoulian : Doctor Jekyll and Mister Hyde (1931) : certaines scènes sont appréhendées du point de vue de Jekyll.
De même, au début du film Halloween (1978) de John Carpenter (notre extrait ci-dessous), nous sommes en quelque sorte à la place du meurtrier. C'est seulement vers la fin du prologue que nous le voyons de l'extérieur et découvrons avec horreur qui il est.
Fiche du film Halloween (1978) de John Carpenter
C'est encore un meurtre qui est montré en caméra subjective au début de L'assassin habite au 21 (1942) de Clouzot. Si bien que, là aussi, le spectateur se retrouve, en quelque sorte, dans la peau du meurtrier : L'assassin habite au 21, de Cloutot