Humphrey Jennings réalisateur
1934
Poste Haste, de Humphrey Jennings
Documentaire qui conterait l'histoire de la poste britannique (appelée GPO).
The story of the wheel, de Humphrey Jennings
A peu près 10 minutes.
Documentaire retraçant les étapes qui ont conduit à l'invention de la roue, depuis l'homme primitif jusqu'à la vapeur.
Les démonstrations s'effectuent notamment avec des espèces de petites poupées (immobiles, il ne s'agit pas d'un film d'animation) et une voix off qui fournit les explications.
Si l'on en croit ce documentaire, les premiers humains auraient remarqué que les objets qu'ils traînaient, glissaient mieux sur des cailloux ronds. D'où l'idée de les faire avancer sur des rondins de bois. Au début, ces rondins n'étaient pas attachés à la chose transportée. Il fallait donc les déplacer au fur et à mesure qu'elle progressait. Puis l'idée serait venue de les y lier. Enfin, on aurait évidé la partie centrale du rondin, celle qui se trouvait sous la charge : ainsi, il y aurait eu comme une barre avec, de chaque côté, deux disques, qui se rapprochaient de la roue.
Sont également évoquées les innovations dans la construction des routes, singulièrement avec les Romains. Au cours du Moyen-Age, les chemins auraient été laissés plus ou moins à l'abandon. Il aurait fallu attendre le 17e siècle de notre ère pour qu'ils soient à nouveau améliorés, après les perfectionnements de la roue au 16e siècle.
Le film achève son tour d'horizon par les 18e et 19e siècles, avec la vapeur, de laquelle, selon le commentaire, date une nouvelle époque.
1935
Locomotives
Documentaire qui retracerait l'histoire des locomotives à vapeur.
1937
Farewell topsails, de Humphrey Jennings
Couleur par procédé Dufaycolor. A peu près 10 minutes.
Documentaire qui évoque l'exportation du kaolin. Mais, surtout, la disparition des bateaux à voile. On nous montre, avec nostalgie, quelques-uns des derniers à naviguer encore.
Penny journey : the story of a postcard from Manchester to Graffham, de Humphrey Jennings
Documentaire/fiction. Noir et blanc. A peu près 7 minutes.
Cheminement d'une carte postale de Manchester au petit village de Graffham, au sud-est de la grande ville.
Vers 18 heures, un garçon de Manchester expédie une carte postale qu'il a écrite pour sa grand-mère, laquelle vit à Graffham. Le courrier est trié, acheminé par train puis camion, enfin distribué. Le facteur peut ainsi donner la carte à sa destinataire dès le lendemain matin.
1938
The farm, de Humphrey Jennings
Couleur par Dufaycolor. A peu près 10 minutes.
Documentaire qui nous montre les travaux des champs, fauchage, moissonnage, avec un commentaire dit par une voix off. Les images de cette bande se retrouvent dans English harvest, avec un commentaire un peu différent.
Making fashion, également connu sous le titre Design for spring, de Humphrey Jennings
Couleur par Dufaycolor. La bande projetée à la cinémathèque française le 16 novembre 2007, ne serait qu'un extrait, qui durait à peu près 10 minutes.
Les robes du couturier anglais Norman Hartnell sont portées par des mannequins, qui défilent. Une voix off nous signale que ce couturier s'est inspiré notamment de la mode antique (Grèce surtout, mais aussi Egypte).
Speaking from America, de Humphrey Jennings
Bande qui durerait à peu près 10 minutes.
1939
English harvest, de Humphrey Jennings
Couleur par Dufaycolor. A peu près 10 minutes.
Il s'agit, grosso modo, des mêmes images que dans The farm, avec un commentaire un peu différent, prononcé par une voix off.
The first days, connu également sous le titre A city prepares, réalisé par Humphrey Jennings en collaboration avec Harry Watt et Pat Jackson
Documentaire qui durerait à peu près 25 minutes. Il montrerait les Londoniens se préparant aux hostilités après l'entrée en guerre de l'Angleterre en 1939.
Spare time, de Humphrey Jennings
Documentaire noir et blanc. A peu près 15/20 minutes.
Les loisirs des travailleurs de trois grandes branches de l'industrie : participer à des chorales, jouer aux cartes, assister à des matches de football, faire du vélo, etc.
S.S. Ionian, de Humphrey Jennings. Egalement connu sous le titre Her last trip et sous le titre Cargoes.
Documentaire. Noir et blanc. A peu près 15 minutes.
Le navire marchand Ionian (l'Ionien) effectue un aller-retour Angleterre/Chypre/îles grecques/Egypte/Palestine/Angleterre.
Il exporte des pièces détachées (peut-être aussi des explosifs, si notre mémoire ne nous trompe pas). Il ramène de l'huile (sauf erreur).
Le commentaire, prononcé par une voix off, insiste sur le fait que bateaux anglais de guerre et marchands forment, en somme, un tout : les premiers protègent les seconds. La voix off déclare que la marine britannique est la plus grande au monde.
1940
London can take it !, également connu sous le titre Britain can take it !. Réalisé par Humphrey Jennings en collaboration avec Harry Watt
Documentaire qui durerait à peu près 10 minutes. Il montrerait les Londoniens continuant à vivre malgré les bombardements allemands, pendant la deuxième guerre mondiale.
En France, aurait été commercialisée une version intitulée Londres l'invincible.
Welfare of the workers, de Humphrey Jennings
Documentaire qui durerait à peu près 10 minutes. Il montrerait les travailleurs anglais soumis aux dures conditions entraînées par la deuxième guerre mondiale.
Spring offensive, également connu sous le titre An unrecorded victory, de Humphrey Jennings
Documentaire. A peu près 20 minutes.
Cette bande joue sur l'expression "spring offensive" en mettant en parallèle deux offensives de printemps : 1 celle des travaux agricoles 2 celle qui est liée à la guerre.
Une famille d'agriculteurs accueille un garçon de la ville, qui doit avoir dans les 13 ans. C'est l'union des citadins et des ruraux qui est ainsi demandée. On nous fait comprendre que les hostilités se gagneront aussi sur le front de l'alimentation : il faut que l'Angleterre puisse nourrir sa population. Pour ce faire, les paysans mettent de nouvelles terres en culture, encouragés en cela par des primes.
1941
The heart of Britain, de Humphrey Jennings. Egalement connu sous les titres This is England et Undaunted
Documentaire qui durerait à peu près 10 minutes. Il s'agirait de Liverpool, soumise aux bombardements allemands pendant la deuxième guerre mondiale.
Words for battle, de Humphrey Jennings
Documentaire qui durerait à peu près 8 minutes.
Le commentaire serait déclamé par l'acteur Laurence Olivier (1907/1989). Celui-ci lirait des oeuvres d'écrivains anglais. On entendrait aussi un discours de Churchill et un autre de Lincoln.
1942
Listen to Britain, de Humphrey Jennings. Réalisé en collaboration avec Stewart Mac Allister
Documentaire qui durerait à peu près 20 minutes.
1943
Fires were started de Humphrey Jennings. Egalement connu sous le titre I was a fireman
Documentaire qui durerait à peu près 1h15. Il s'agirait des pompiers pendant le Blitz (le Blitz désigne la campagne de bombardements aériens menée par les Allemands contre l'Angleterre pendant la deuxième guerre mondiale).
The silent village, de Humphrey Jennings
Noir et blanc. A peu près 30 minutes.
Documentaire qui met en parallèle deux villages de mineurs, l'un au Pays de Galles, l'autre - Lidice - en Tchécoslovaquie. Les habitants du village gallois reconstituent la vie à Lidice, avant et après son invasion par les nazis, pendant la deuxième guerre mondiale.
Dans une première partie, avant l'arrivée des Allemands, est menée une existence paisible : travail à la mine, épouses qui s'occupent de la maison, enfants à l'école ...
Jusque-là, les situations dans les deux sites, au pays de Galles et en Tchécoslovaquie, sont identiques.
Mais voici que les Allemands occupent Lidice.
Nous entrons dans la deuxième partie : la reconstitution, par les Gallois, de ce qui s'est passé à Lidice.
L'occupant allemand lance d'abord des appels au calme. Il demande aux habitants de faire comme si de rien n'était, de tout continuer comme avant.
Toutefois, rapidement, il montre son vrai visage. Par exemple, les syndicats de salariés sont interdits.
Une grève se déclenche. Les premiers résistants sont abattus. La lutte s'intensifie tout de même : sabotages des mines pour que les nazis ne puissent pas en profiter etc.
A l'école, la langue nationale (ou locale) est proscrite. L'institutrice est obligée de s'incliner, mais elle fait promettre aux élèves qu'ils continueront à l'utiliser entre eux et en famille.
Les autorités allemandes décrètent que toute la population doit être recensée. On exécutera les personnes qui ne l'auront pas été.
Comme la résistance continue, les occupants enjoignent aux villageois de dénoncer ses membres.
Une femme est tuée pour avoir simplement ri, nous est-il dit.
Finalement, c'est le massacre : tous les hommes de Lidice sont abattus; les femmes envoyées en camp de concentration; les enfants remis aux autorités occupantes.
Toutes les maisons sont brûlées. Le village n'est plus que ruines. Les Allemands se targuent d'effacer ainsi jusqu'au nom même de Lidice.
Pourtant, une voix off déclare qu'ils n'y ont pas totalement réussi : personne n'oubliera ce village martyr.
Il est demandé à tous de s'opposer aux nazis afin qu'il n'y ait pas d'autre Lidice.
1944
The eighty days, de Humphrey Jennings
Documentaire qui durerait à peu près 15 minutes. Le commentaire serait d'Ed Murrow.
Le bombardement de Londres par les Allemands pendant 80 jours, lors de la deuxième guerre mondiale.
Une première version, intitulée V1, du nom des missiles allemands, aurait été refusée par le ministère anglais de l'information.
The true story of Lili Marlene, de Humphrey Jennings
Noir et blanc. A peu près 30 minutes.
L'histoire de la fameuse chanson Lili Marlen. Créée à Hambourg (dans les années 1920, si notre mémoire est bonne), elle fut instrumentalisée par les nazis pendant la deuxième guerre mondiale, devenant comme leur chant de combat.
Mais, elle sera récupérée par les Alliés, notamment après la déroute allemande devant Stalingrad, en 1943. Après cette défaite, il y eut même de nouvelles paroles, inventées par les Alliés, pour démoraliser les Allemands et les inciter à renverser Hitler, pointé comme responsable de cette défaite.
En somme, comment une chanson qui était l'emblème de la conquête nazie, devint le symbole de la victoire alliée.
1945
A diary for Timothy, de Humphrey Jennings
Le commentaire serait de E.M. Forster, et déclamé par l'acteur Michael Redgrave (1908/1985).
1946
A defeated people, de Humphrey Jennings
Noir et blanc. A peu près 15/20 minutes.
Documentaire sur l'Allemagne vaincue, après la deuxième guerre mondiale. On filme notamment le secteur occupé par les Anglais.
Sur fond d'images d'une Allemagne rasée, où tout n'est plus que ruines, le commentaire évoque la puissance destructrice des Anglais ou des Alliés.
On nous montre les Allemands qui dorment dans les rues, dans les caves; qui recherchent femmes, frères, maris disparus; qui se traînent pour aller on ne sait où, le long de routes démantelées. La voix off nous assure qu'il faut les aider à reconstruire une nouvelle Allemagne. A cette fin, il faut leur inculquer une nouvelle mentalité. Car, si on ne les change pas, si on n'éduque pas les jeunes, ils recommenceront et il y aura, tôt ou tard, une troisième guerre mondiale.
1947
The Cumberland story, de Humphrey Jennings
Noir et blanc. A peu près 40 minutes.
En France, fut commercialisée une version plus courte (durant à peu près 30 minutes), sous le titre La mine sous la mer.
Nous avons vu la version anglaise longue.
Il s'agit là encore d'une reconstitution. Des mines du Cumberland sont plus ou moins abandonnées, la productivité est faible, les méthodes anciennes. Un ingénieur est envoyé là-bas pour tenter de dénicher un nouveau filon. Plus exactement, il va essayer de retrouver une veine qu'un homme avait commencé à exploiter au 19e siècle, avant que des inondations meurtrières ne mettent fin à cette exploitation. Les notes de cet homme du 19e siècle vont être utiles pour relancer l'exploration.
Après maints efforts, on finit par repérer la veine principale.
Mais encore faut-il convaincre les mineurs de travailler avec de nouvelles méthodes, en régime de semi-automatisation.
Par ailleurs, on nous explique que bas salaires et bas rendement sont liés. L'ingénieur fait ainsi remarquer que, par rapport à d'autres pays, les Cumberland ont la production et la productivité les plus faibles, mais aussi les salaires les plus bas, si bien qu'il faut une augmentation (raisonnée) des derniers pour relancer les premières.
Un accord salarial est signé.
Donc, tout est bien qui finit bien : l'extraction redémarre. La voix off conjure les mineurs et les ingénieurs d'avoir confiance les uns dans les autres, de collaborer la main dans la main.
1949
The Dim Little Island, de Humphrey Jennings
Noir et blanc. A peu près 10 minutes.
Avec des commentaires de Ralph Vaughan Williams, James Fisher, Oshert Lancaster et John Ormston.
Nous avouons n'avoir pas bien compris cette bande. On y décèlerait peut-être une certaine nostalgie : il est dit que l'Angleterre n'est plus la première; par exemple, la marine anglaise est maintenant devancée par d'autres. Même si, est-il ajouté, les Anglais restent les meilleurs marins du monde.
En substance, est-il affirmé, bien que n'étant plus les premiers, les Anglais ont encore des atouts.
1950
Family portrait, de Humphrey Jennings
Ce documentaire serait inspiré par E.M. Forster, avec un commentaire de Michael Goodliffe.
1951
The good life, de Humphrey Jennings
Couleur. A peu près 20 minutes.
Le commentaire serait dit par Leo Genn.
Sauf erreur, c'est dans cet épisode de The changing face of Europe qu'est évoquée plus particulièrement la nécessité de vacciner les enfants européens contre la tuberculose.
Il faut aussi soigner toutes sortes d'autres maladies.
On insiste sur la coopération européenne en matière de santé.
Jennings serait mort, en 1950, pendant le tournage de cette bande, qui, apparemment, serait sortie en 1951.
Humphrey Jennings acteur
1934
Pett and Pott : a fairy story of the suburbs, d'Alberto Cavalcanti
Publicité (en noir et blanc) pour le téléphone, commandée par la poste britannique (GPO), dont ce serait le premier film parlant.
Humphrey Jennings tiendrait un petit rôle.
Dans un lotissement, vivent deux familles opposées : les bons, les Pett; et les mauvais, les Pott.
Monsieur et madame Pett s'entendent très bien. Ils ont quatre (ou cinq) enfants. L'époux est un family solicitor, une sorte de juriste qui aide les familles. Sa femme s'occupe des enfants, du ménage.
Les Pott n'ont aucun enfant. Monsieur Pott est un huissier chargé de recouvrer les dettes. Son épouse passe son temps à se pâmer en lisant des romans à l'eau de rose.
Voici que le journal parle d'une affaire crapuleuse : un cambrioleur s'est introduit de nuit chez une dame. Il a tenté de la cambrioler. Finalement, il a pris la fuite. La domestique de la dame a disparu après les faits, car c'était sa complice.
Au vu de tels événements, les Pett décident de se munir du téléphone (au cas où eux aussi seraient attaqués). Dès lors, madame Pett fait ses courses via le bigophone.
Madame Pott, elle, refuse de s'équiper. Ayant la folie des grandeurs, elle préfère que son mari lui offre une domestique.
Elle ignore que celle qui se met à son service, est justement la complice du malfrat dont parle la presse. Elle s'avère incapable, insolente. Elle ira même jusqu'à frapper madame Pott, dont, par ailleurs, le ménage bat de l'aile : madame reste à la maison, mais monsieur passe ses soirées à faire la nouba avec des créatures.
Justement, une nuit qu'il est à la noce, la domestique appelle son acolyte et lui dit que c'est le moment de venir cambrioler. Car, comme d'habitude, madame Pott est seule; et les Pett, qui habitent le pavillon à côté, se sont absentés pour la soirée, laissant leurs enfants à la maison. Le cambrioleur arrive. Madame Pott les entend, lui et la bonne, mais, morte de peur, elle n'ose bouger de son lit. Cependant, les deux délinquants finissent par se disputer, se lancent des objets à travers la figure etc. La fille aînée des Pett entend le vacarme. Elle téléphone à la police (que c'est utile, le téléphone !). Les agents arrivent et arrêtent la bonne et son complice. La petite Pett a son nom et sa photo dans les journaux; elle est l'héroïne qui a permis l'arrestation des voleurs. Ceux-ci passent en jugement. Ils iront en prison. Mais le juge en profite pour faire l'apologie du téléphone : il déclare que les Pett ont fait le bon choix en en achetant un, tandis que les Pott ont mal agi. Il invite ces derniers à se réconcilier. Il conclut en clamant, en substance, que cette affaire prouve l'utilité du téléphone.
The glorious 6th of june, d'Alberto Cavalcanti
Publicité loufoque pour la baisse des tarifs téléphoniques, commanditée par le GPO.
Un ministre doit faire passer une lettre très importante à la chambre des députés. Il la donne à une sorte de facteur qui jure que la lettre parviendra à bon port et que l'honneur du GPO sera sauf. Mais, ce garçon est enlevé par des individus qui veulent la missive. Ils le séquestrent, l'attachent, tentent de lui faire avouer où est le document (qui est tout simplement dans sa poche). Ils vont jusqu'à faire sauter une bombe, mais ils en sont les premières victimes et le facteur peut apporter le courrier à temps. Un officiel le lit dans la chambre : il annonce la baisse des tarifs téléphoniques. Le facteur est salué en héros. Il rentre chez sa mère et lui raconte tout. Elle déclare que le téléphone est bien utile. Elle s'en sert pour appeller l'épicier et se plaindre de n'avoir pas eu le produit qu'elle avait demandé.
Films réalisés par des personnes de l'entourage de Jennings
1934
BBC, the voice of Britain, de Stuart Legg
Film auquel Jennings aurait collaboré : une séquence d'enregistrement du Macbeth de Shakespeare.
1935
The birth of a robot, de Len Lye
A peu près 6 minutes.
Film d'animation que Jennings aurait produit et dont il aurait signé les décors. Cette publicité pour Shell est en couleur, procédé Gaspar color.
1936
Night mail, de Basil Wright et Harry Watt
Documentaire. Noir et blanc. A peu près 25 minutes.
Comment le courrier est acheminé par le train postal express. En l'occurrence, celui qui part de Londres pour l'Ecosse.
On voit notamment les employés qui trient les lettres dans un wagon. Ou encore la façon dont l'express happe, en passant à toute vitesse, des sacs pleins de courriers qui ont été placés le long de son trajet, sur des espèces de crochets; cependant que d'autres sacs sont, par contre, déposés à terre par le train en pleine course.
1951
Somewhere to live, de Jacques B. Brunius
Couleur. A peu près 20 minutes.
Un documentaire de la série The changing face of Europe. Série qui, apparemment, évoque la reconstruction de l'Europe après la deuxième guerre mondiale.
Ici, est présenté le problème du logement. On mêle documentaire et une sorte de fiction avec deux Français (un couple) qui ne trouvent pas de nid (nous ne savons plus si c'est à Caen). On nous apprend qu'il faut 14 millions de logements en Europe, et que, pour relever ce défi, les pays du continent coopèrent. On évoque les nouveaux matériaux, les nouvelles méthodes de construction (dont certains et certaines viennent des Etats-Unis), la nécessité de faire du neuf tout en préservant le caractère architectural de chaque région.
Il y a urgence car, dans plusieurs villes, les gens sont, en quelque sorte, revenus en arrière. Ainsi, en Italie, des personnes vivent comme des troglodytes. En France, on se fabrique des homes dans de vieux châteaux, des monuments en ruine.