1927 : Metropolis
Metropolis, de Fritz Lang
Dans une métropole du futur, un savant fou fabrique un robot humanoïde qui duplique Maria, jeune fille aimée et respectée de tous. Cette humanoïde, que les gens prennent pour la demoiselle, pousse les uns et les autres à la catastrophe.
Ce double rôle permet à Brigitte Helm de montrer l'étendue de son registre. D'un côté, la douce et innocente Maria. De l'autre, le robot humanoïde diabolique, qui est la réplique exacte de Maria.
Pour un extrait de Metropolis : la fabrication du robot : cliquez ICI
Pour une publicité d'époque annonçant la sortie de Metropolis, cliquez ICI
Dans une métropole du futur, un savant fou fabrique un robot humanoïde qui duplique Maria, jeune fille aimée et respectée de tous. Cette humanoïde, que les gens prennent pour la demoiselle, pousse les uns et les autres à la catastrophe.
Ce double rôle permet à Brigitte Helm de montrer l'étendue de son registre. D'un côté, la douce et innocente Maria. De l'autre, le robot humanoïde diabolique, qui est la réplique exacte de Maria.
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1927-1928
Der liebe der Jeanne Ney (L'amour de Jeanne Ney), de Pabst
Am Rande der Welt, de Karl Grune
1928
Alraune (La mandragore), de Henrik Galeen
Un savant fabrique une créature (Brigitte). Il en tombe follement amoureux. Mais, elle sème le malheur.
Abwege (Crise), de Pabst
Une jeune femme (Brigitte Helm) est entraînée sur le mauvais chemin par des gens troubles. La discorde avec son mari devient inévitable.
Die jacht der sieben Sünden, de Jacob et Luise Fleck
1929 : L'argent
L'argent, de Marcel L'herbier
L'ARGENT
Marcel L'HERBIER
France
1928
Pierre ALCOVER et Mary GLORY
Brigitte HELM
Yvette GUILBERT
Henry VICTOR
et Alfred ABEL
dans
L'ARGENT
Adapté et réalisé par Marcel L'HERBIER
Inspiré du Roman d'Emile ZOLA
Assistant : Georges Lampin
Assistant technique : Jules Kruger
Opérateur : Jean Letort
Décorateurs : Lazare Meerson et A. Barsacq
Distribution :
Mmes
Mary Glory ... Line Hamelin
Brigitte Helm ... Baronne Sandorf
Yvette Guilbert ... La Méchain
Mrs
Pierre Alcover ... Nicolas Saccard
Alfred Abel ... Alphonse Gunderman
Henry Victor ... Jacques Hamelin
Pierre Juvenet ... Baron Defrance
Antonin Artaud ... Mazaud
Jules Berry ... Huret
Al. Mihalesco ... Massias
Production Cinémondial
Assemblée générale extraordinaire de la Société Anonyme Caledonian Eagle. Président : Baron Defrance. Ordre du jour : augmentation de capital.
Un certain Salomon Massias, qui détient la majorité avec 4 000 actions, s'oppose à cette augmentation.
En réalité, Defrance est l'homme de paille de Nicolas Saccard, directeur de la Banque Universelle, et dont la Caledonian Eagle est l'une des principales affaires.
Quant à Massias, Saccard devine qu'il "roule" pour le banquier Alphonse Gunderman. Celui-ci contrôle une grande partie du pétrole mondial. Il entretient des agents partout dans le monde, si bien qu’il est renseigné sur toutes les affaires.
L’augmentation de capital est refusée. Le journal Le temps annonce que la Banque Universelle est ébranlée.
La maîtresse de Saccard, la baronne Sandorf, dont il a fait la fortune, ne lui a plus donné signe de vie depuis la dégringolade de la Banque Universelle. Elle va maintenant s'opposer à lui et tenter sa chance, en vain, avec Gunderman.
Un certain Huret présente son copain, l'aviateur Jacques Hamelin, à Saccard : il s’agit que l'homme d'affaires finance une idée chère à Hamelin : explorer une région de Guyane, où il y aurait des richesses, singulièrement du pétrole.
Troublé par la compagne de Hamelin, Line, Saccard accepte. Il demande à Gunderman de ne pas entraver ce projet. Mais, Gunderman affirme vouloir se mettre en travers des spéculations éhontées qui sèment la ruine. Saccard entretient cependant l’idée selon laquelle lui et Gunderman se seraient associés.
Par ailleurs, bien que réticent, Hamelin accepte finalement la vice-présidence de la Banque Universelle. A une condition : il va entreprendre un raid aérien entre la France et la Guyane avec un nouvel avion et un nouveau carburant. 7 000 kms au-dessus de l’océan. Au moins quarante heures de vol.
Saccard utilise ce raid comme publicité et les actions de la Banque Universelle remontent.
Gunderman en achète 20 000. L’un de ses hommes dit qu’il se procure des munitions. On peut comprendre que Gunderman joue double jeu : il essaiera de mettre Saccard en difficulté tout en mettant la main sur la Banque Universelle.
Un matin, la radio annonce que, selon une source japonaise, on aurait vu l’avion de Jacques Hamelin tomber en flammes dans l’océan. La Banque Universelle rechute. Toutefois, Saccard reçoit un message de son secrétaire, envoyé en Guyane : Hamelin est bien arrivé. Saccard garde la bonne nouvelle pour lui et donne ordre d’acheter en masse les actions de la Banque Universelle dès qu’elles tomberont sous 500. Line, qui croit son compagnon décédé, surgit dans le bureau de Saccard. Elle tente de se tuer avec un pistolet. Saccard lui révèle la vérité.
En Guyane, Hamelin travaille dur. Il commence à faire de l’anémie et sa vue baisse.
Cependant, à Paris, Line dépense beaucoup. Elle y est comme encouragée par Saccard, qui a des vues sur elle et la piège : il lui dissimule que c'est lui qui paie tout. Parallèlement, il envoie à Jacques un télégramme lui demandant de retarder de trois mois son retour à Paris.
Un jour, il tente d’abuser de Line, par la force. Il lui déclare l'avoir aimée dès le premier jour. Comme elle se refuse à lui, il la soumet à un chantage du genre : « Votre mari me doit 300 000 francs. Chaque jour, vous signez des chèques sans provision et c’est la correctionnelle ».
Plus tard, la baronne Sandorf se rend chez Line. Elle lui révèle que Saccard aurait commis des irrégularités (falsification des comptes) et que n’importe quel actionnaire de la Banque Universelle pourrait porter plainte contre lui.
Line menace Saccard d’une plainte. L'homme d'affaires rétorque que, Jacques ayant signé les bilans avec lui, il sera compromis.
Lors d'une réception chez lui, il tente à nouveau d’abuser de Line. Il s’absente un instant. Line sort un pistolet et s’apprête à tirer sur lui quand il reviendra. Sandorf, qui l’a vue, entend Massias glisser : " Que Saccard disparaisse et la Banque Universelle grimpe d’un bond ». Comme cela ne ferait pas ses affaires, elle attrape Line lorsque celle-ci tire sur Saccard, que la balle n'atteint pas.
Saccard apprend que quelqu’un vend en masse des actions de la Banque Universelle. On lui affirme que c’est Line. Mais Londres vend aussi, tout comme d’autres places boursières, en masse. Un coup de Gunderman, qui se débarrasse des titres qu’il avait acquis.
Des plaintes contre Saccard sont déposées. Il est arrêté.
Hamelin rentre. Il a un bandeau de borgne car il ne voit plus du tout d’un oeil. On l’arrête aussi ; à ce moment, il devient totalement aveugle.
Le procès a lieu. Line rencontre Gunderman. Il lui remet une lettre dans laquelle il a écrit quelque chose du genre : « Dès que je deviendrai actionnaire majoritaire de la Banque Universelle, j’honorerai toutes les demandes justifiées ». Son intervention éteint l’action judiciaire. Hamelin, qui commence à revoir, est acquitté.
Saccard, lui, reste en prison. Il lance à un gardien : « Dans six mois, je suis libre. Et j’ai déjà l’idée d’une affaire épatante. Si vous voulez, je vous ferai gagner beaucoup d’argent ». Le gardien semble mécontent et enferme Saccard dans sa cellule. Puis, il finit par l’y rejoindre, fortement intéressé …
Observations : nous donnons là le résumé du film de Marcel L'Herbier, lequel s'éloigne beaucoup du livre d'Emile Zola.
Alcover est Nicolas Saccard, président de la Banque Universelle
Alfred Abel est le banquier Alphonse Gunderman, rival de Saccard
Henry Victor est l’aviateur Jacques Hamelin
Marie Glory est Line, la compagne de Jacques Hamelin
Brigitte Helm est la baronne Sandorf, ancienne maîtresse de Saccard
Antonin Artaud est le secrétaire de Saccard
Jules Berry est Huret, le copain des Hamelin
Raymond Rouleau est un employé de la Banque Universelle
Roger Karl est un banquier
Yvette Guilbert est La Méchain, oiseau de mauvais augure qui achète les actions en baisse
1929 : Le mensonge de Nina Petrovna
Le Mensonge de Nina Petrovna, de Hans Schwarz
Une jeune femme aime un militaire désargenté. Mais elle est convoitée par un officier, qui, lui, possède quelque fortune. Et qui veut la garder par force s'il le faut.
Brigitte est Nina Petrovna.
1929
Skandal in Baden-Baden, de Erich Waschneck
Manolescu (Manolesco, roi des voleurs), de Victor Tourjansky
1930
Alraune (La mandragore), de Richard Oswald
Remake du film dans lequel Brigitte avait déjà joué en 1928.
Die singende Stadt, de Carmine Gallone
1931
Im Geheimdienst, de Gustav Ucicky
Gloria, de Hans Behrendt et Yvan Noé
Une femme mariée est courtisée par le meilleur ami de son mari
1932
Die gräfin von Monte-Christo, de Kurt Hartl
Voyage de noces, de Germain Fried
Hochzeitsreise zu dritt, d'Erich Schmidt
Eine von uns, de Johannes Meyer
The blue Danube, de Herbert Wilcox
Die herrin von Atlantis (L'Atlantide), de Pabst
Deux officiers se retrouvent dans l'Atlantide, cité dissimulée quelque part en plein désert saharien. Ils vont s'entretuer pour la femme splendide qui y règne (Brigitte Helm).
Deux officiers se retrouvent dans l'Atlantide, cité dissimulée quelque part en plein désert saharien. Ils vont s'entretuer pour la femme splendide qui y règne (Brigitte Helm).
1933-1958
1933
Der läufer von Marathon, de Ewald André Dupont
Spione am Werk, de Gerhard Lamprecht
Inge und die Millionen, de Erich Engel
L'étoile de Valencia, de Serge de Poligny
Die schönen Tage von Aranjuez, de Johannes Meyer
1934
Die insel, de Hans Steinhoff
Gold, de Karl Hartl
Un homme veut découvrir le secret qui permettrait de fabriquer de l'or.
Der läufer von Marathon, de Ewald André Dupont
Spione am Werk, de Gerhard Lamprecht
Inge und die Millionen, de Erich Engel
L'étoile de Valencia, de Serge de Poligny
Die schönen Tage von Aranjuez, de Johannes Meyer
1934
Die insel, de Hans Steinhoff
Gold, de Karl Hartl
Un homme veut découvrir le secret qui permettrait de fabriquer de l'or.
Fürst Woronzeff (Le secret des Woronzeff), d'Arthur Robison
1935
Ein idealer Gatte, de Herbert Selpin
1936
Savoy Hotel 217, de Gustav Ucicky
1958
Das gab's nur einmal, de Géza von Bolvary