1930
Xiguo qitan (Histoires curieuses du pays de l'ouest) de Hong Ji
1932 ou 1933
Chengshi zhi ye (Une nuit en ville) de Fei Mu
1933
Muxin gzhi guang (Lumière maternelle), de Bu Wancang
Sauf erreur, ce film muet aurait été produit par la compagnie Lianhua. Wu Yonggang en aurait signé les décors.
Shao Mei est une jeune fille de Shanghaï que son père (adoptif), cupide, encourage dans le métier de chanteuse/danseuse genre frivole. Il l'incite à cultiver des relations mondaines afin de se pousser dans la carrière et de gagner de l'argent. Sa mère, elle, désapprouve ce qu'elle considère être une manière de se mettre au service des riches. Et ce, d'autant plus que cela ne correspond pas du tout à ce qu'était le vrai père de Shao Mei : apparemment, un révolté (voire un révolutionnaire), qui a dû fuir alors que Shao Mei était encore toute petite, parce qu'il risquait d'être arrêté. Justement, voici qu'il fait sa réapparition. On le présente à Shao Mei. Elle ignore que c'est son vrai père, et il refuse qu'on le lui révèle. Ce qui ne l'empêche pas d'espérer qu'elle chantera aussi pour les opprimés.
Contre l'avis de sa maman, Shao Mei épouse Huan, le fils d'un riche industriel de Nan Yang. Semble-t-il, tous ignorent que, justement, le vrai père de Shao Mei a travaillé, naguère, pour le papa de Huan, qui lui a fait subir des mauvais traitements, comme à tous ses ouvriers (fouet, prison).
Shao Mei et Huan partent vivre à Nan Yang.
La jeune femme désapprouve l'esclavage auquel sont soumis les salariés.
Le temps passe. Shao Mei accouche, d'une fille. Elle est malade.
Huan la délaisse et prend une maîtresse, une autre chanteuse/danseuse.
Shao Mei envoie un télégramme à sa mère afin qu'elle vienne la voir. Le père adoptif de Shao Mei refuse de donner l'argent du voyage. C'est le vrai père qui se débrouille pour trouver cet argent.
Au chevet de sa fille, la mère lui avoue qui est son vrai papa.
Shao Mei se rétablit. Elle obtient le divorce d'avec Huan et repart à Shanghaï avec sa mère et sa fille.
Toutes trois s'installent chez le vrai père de Shao Mei, à qui on apprend que celle-ci connaît maintenant la vérité.
Lorsque le père adoptif vient demander à Shao Mei de revenir avec lui, elle lui jette à la figure qu'il n'est pas son papa, le gifle et le chasse.
Shao Mei devient institutrice dans l'école populaire où enseigne son vrai père.
Son bébé tombe malade. Un médecin finit par dire qu'on ne peut rien pour la petite, qui a attrapé la syphilis de son père, Huan. C'est ainsi que se termine le film dans la version que nous avons vue (était-elle complète ?).
Source : copie projetée à la cinémathèque française le 29 septembre 2007.
1934
Tiyu huanghou (La reine du sport) de Sun Yu
Shen nu (La divine) de Wu Yonggang
1935
Xiao tianshi (Petits anges) de Wu Yonggang
1937
Yeban gesheng (Le chant de minuit) de Maxu Weibang